Spécial Centenaire de l’Armistice- lettres de novembre 1918- Ce qu’il s’est réellement passé pour Jean le 11 novembre …

(P4 bis – 4 sur 12)

Le 11 novembre 1918 :   L’ARMISTICE EST SIGNÉ !!!!

Photo en tête d’article:  Signature de l’Armistice dans un wagon-restaurant  aménagé spécialement et provenant du train d’Etat-Major du Maréchal Foch; ce wagon a été acheminé dans la forêt de Compiègne à Rethondes –

Seuls les représentants des Forces Alliées figurent sur la photo dont, bien sûr, le Maréchal Foch (en bas au centre)  qui est le Commandant Suprême des Forces Alliées (France, Empire Britannique, Etats Unis d’Amérique, Italie).

Plus tard, le 28 juin 1919, à Versailles, est signé le traité de paix, qui met réellement fin à l’état de guerre.

Pas de lettre de Jean  pour cette date si symbolique, (Jean avait peut-être d’autres occupations que l’écriture…) mais plutôt le témoignage de Michel Genin,  petit fils de Jean, qui se rappelle…

« Je me souviens que Grand-père nous racontait qu’après l’explosion de joie  qui a suivi la confirmation du cessez-le-feu, les officiers de son régiment ont décidé de célébrer l’arrêt des hostilités avec leurs ennemis de la veille situés dans le voisinage, des officiers allemands.

C’est ainsi qu’il a été plus ou moins chargé de participer aux préparatifs de cette réunion amicale.

Comme il était très difficile de se procurer de l’alcool  dans cette région ravagée par les combats, il a fallu se contenter d’un vin blanc local appelé Liebfraumilch .

A l’heure du rendez-vous, tous les officiers allemands et français, en grand uniforme, se sont retrouvés et ont trinqué pour affirmer que la guerre était terminée et qu’il n’y en aurait plus d’autre !!!

Le début de la réunion a été très cérémonieux, mais d’après ce que disait Grand-père, l’alcool aidant, la rencontre est devenue beaucoup moins protocolaire et s’est transformée en joyeux chahut…

Pendant des années, Grand-père arrivait à se procurer à Lyon ce fameux Liebfraumilch qu’il nous faisait déguster respectueusement le 11 novembre, date qui l’a profondément marqué ».

 

Beaucoup plus tard, en 1922, le fameux wagon sera installé dans la Cours d’Honneur des Invalides (photo ci-dessous)

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