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Les soldats vivent et se nourrissent bien souvent sur les zones de combat elles-mêmes.
Une gigantesque organisation humaine et matérielle se met en place pour approvisionner les troupes en boissons et nourriture, ce que les poilus vont baptiser d’un mot d’argot, la popote.
Dans l’armée française, chaque soldat reçoit par ration 700g de pain, 500g de viande, 100g de légumes secs et bien sûr un bol de la fameuse soupe du poilu.
Dès 1915, l’armée française met en place un système de cuisines roulantes.
Installées en deuxième ligne, équipées de 4 marmites de 100 litres de chacune, elles permettent de nourrir 250 hommes à la fois.
Reste encore à acheminer la soupe au cœur des tranchées. C’est la corvée de soupe sur plusieurs kilomètres, un parcours dangereux où beaucoup de soldats laisseront leur vie.
1: « Déménagement des cuistots de la 12ème Cie (du 163ème RI) avec « Fortune » cheval abandonné et trouvé en Belgique, ainsi que la voiture qui rendent tous deux d’immenses services » Juin 1915
2: « La première cuisine roulante de la 12ème Cie » Juin 1915
3: « Le fourrier et ses cuistots à côté de leur cuisine roulante » Juin 1915
1: « Moins fortunés, les cuistots de la 9ème Cie déménagent en pousse-pousse » Juin 1915
2: « L’épluchage des patates par les cuistots » Juillet 1915
1: « A notre arrivée à Minorville, la popote en compagnie des cuistots sous le grand noyer » Juillet 1915
2 et 3: « La soupe au cantonnement » Juillet 1915
1 et 2: « Minorville, sortie de Messe le dimanche matin; les Sous Lieutenants de la 12ème et 10ème Compagnies (du 163ème RI) taillant une bavette » Juillet 1915