Front 1ère partie : Verdun (2)- Après le calme, la tempête- mars 1916

(P4- 22 – Verdun 2)

Une lettre ultérieure (du 23-4-1916) nous informe que Jean se trouve à partir de ce jour au cœur de la Bataille de Verdun dans le secteur Avocourt-Malancourt. Les lettres ou cartes en franchise sont courtes, écrites au crayon papier, cherchant avant tout à rassurer sa famille, dire tout simplement qu’il est en core en vie.

Photo JG en tête d’article : zone ravagée par l’artillerie- mars 1916

Le 23-3-1916

Mes Bien Chers Parents,

Toujours en bonne santé, nous sommes en plein dans le Pastis*, le mauvais temps nous gêne beaucoup.

Sérieys** a été légèrement blessé hier au soir, il est évacué. Je vous embrasse de tout mon cœur bien tendrement.

Votre fils qui vous aime

Jean Genin

* En langage familier : situation confuse, compliquée, voire inextricable.

**On apprend dans une lettre suivante que ce camarade, connu pendant le peloton des EOR à Draguignan de janvier à mai 1915, a été hospitalisé à l’hôpital St Luc de Lyon.

 

Photo JG : obus non éclaté – mars 1916

Photo JG ci-dessus : canon 155 court à tir rapide -mars 1916

Photo JG ci-dessus : Artilleurs à la manœuvre – mars 1916

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